Des environnements accueillants
qui évoluent grâce à la richesse
des relations humaines.
Les gens d’Osaka sont réputés pour leur riche personnalité.
Le Japonais moyen peut sembler parfois d’une politesse distante tandis que les habitants d’Osaka sont directs et amicaux.
Une fois que vous êtes habitué à leurs personnalités hautes en couleur, les relations chaleureuses se tissent très facilement.
En fin de compte, vous pourrez bâtir des relations qui vous donneront le sourire.
Le rire est un élément incontournable de la personnalité unique d’Osaka.
Devant ce panneau d’affichage emblématique, des langues du monde entier résonnent et de nombreux visiteurs se font prendre en photo en mimant la pose de l’homme sur le panneau. Les bateaux de croisière sur la rivière Dotonbori font également escale pour une photo souvenir. À travers tous les réseaux sociaux, OSAKA est relayée dans le monde entier.
À Shinsekai qui a récemment gagné en popularité, le jeu de shogi (échecs japonais) reste plus que jamais l’un des principaux outils de communication. Les joueurs ne se soucient guère des caméras braquées sur eux tant ils sont entièrement concentrés sur leur partie.
« PIZZA STAND NY » vient d’ouvrir ses portes dans le village américain qui a toujours nourri la culture de la jeunesse d’Osaka. Vous pouvez acheter des pizzas au comptoir face à la rue. Le spectacle typique des gens qui mordent leur pizza à pleines dents dans la rue se marie parfaitement avec l’« Amemura » (village américain).
Existe-t-il vraiment quelque chose que l’on peut appeler la créativité « typique d’Osaka » ? Nous avons tout d’abord posé la question à Taro Kida qui incarne l’image d’Osaka au sens le plus profond du terme. Il a composé les génériques de bien des émissions de télévision et vous avez sans doute déjà entendu sa musique sans même le savoir. Sa musique est gravée dans le cœur du peuple japonais, tout particulièrement à Osaka. « Les paroles doivent entrer naturellement dans vos oreilles, et si le dialecte d’Osaka est employé dans les paroles, il faut l’utiliser avec l’accent oral ordinaire. Si les noms propres, en particulier, ne sont pas prononcés avec l’accent correct, les gens risquent de ne pas saisir ce que vous essayez de dire. » Taro Kida, qui n’a jamais cessé de composer des chansons, est conscient du « sens des mots » typique d’Osaka.
Tout comme Eiko Tanaka, patronne d’une boutique select et créatrice de marque, qui se sent familière avec la communauté née du dialecte d’Osaka. « Même si notre âge ou nos intérêts diffèrent, nous pouvons établir des relations. C’est ce qui caractérise Osaka. Comme la taille de l’entreprise est modeste, les autres membres du personnel me disent franchement ce qu’ils pensent. Cette relation est très enrichissante ». Les gens d’Osaka se sentent proches les uns des autres, et la pression du conformisme est faible car ils respectent l’individualité des autres. « Le dialecte d’Osaka peut en imposer par sa force, mais grâce à lui, il est difficile d’avoir une véritable dispute. En fait, je pense que c’est un moyen de communication bien plus souple qu’il n’en a l’air. » Cette communication unique et directe joue un rôle important à Osaka.
À la fin des années 1990, un grand nombre de nouvelles boutiques ont ouvert dans le quartier de Minami Semba. Le « KEN HAMAZAKI RED MUSEUM » a été lancé en 1992 en tant que pionnier de ce genre de boutiques. À l’époque, il était encore rare de voir des artistes créer leur propre galerie. Hamazaki dit qu’un artiste doit être absolument unique et il n’a mis en scène qu’environ 10 % de ce qu’il souhaite réaliser. « Quand j’étais étudiant, je faisais du sport, mais on ne peut pas rester actif toute sa vie. Bien que la plupart des choses se détériorent avec l’âge, l’art est le seul aspect de notre vie qui s’affute avec l’âge. Vous réaliserez peut-être votre plus grande œuvre juste avant de mourir ». Si l’accumulation de la volonté des résidents locaux et de la terre fait l’art, l’œuvre de Ken Hamazaki incarne sans doute Osaka.
Finalement, la créativité la plus typique d’Osaka est le « rire ». Dans l’ADN du rire d’Osaka, « Yoshimoto Shin Kigeki » qui dure depuis un demi-siècle a exercé partout une grande influence. Même s’il ne s’agit que d’une comédie traditionnelle, elle ne peut survivre qu’en évoluant au fil des changements de son époque. En ce sens, Kazutoyo Koyabu, qui est actuellement l’un des chefs de la troupe, joue un rôle important. « Mon scénario est composé de 70 % de comédie traditionnelle et de 30 % de comédie nouvelle. Cela n’aurait aucun sens de tirer la couverture pour m’attirer tous les rires. Je ne fais que jouer mon rôle pour transmettre mon témoin de comique à la prochaine génération sous le meilleur jour ». Le ton et la manière de rire d’Osaka dominent aujourd’hui tout le pays et l’esprit pur de Koyabu consistant à transmettre et à faire évoluer la créativité locale est en train de devenir le fondement d’un tel succès.