Moi aussi, je suis KAI ! #12

La première usine d’Oyana a ouvert ses portes en mai 2018. Actuellement, il s’agit de la seule usine de fabrication de lames de rasoir de KAI. Elle a été créée pour répondre à une demande mondiale croissante, principalement en Asie du Sud-Est. L’usine produit 80 millions de lames par mois.

« D’abord, nous passons l’acier du rasoir sous presse pour y faire un trou. Ensuite, après l’avoir chauffé dans un four à environ 1 100 degrés, nous le refroidissons rapidement. Cela rend l’acier plus dur. En le chauffant ensuite à nouveau, nous le rendons alors très résistant. Ensuite, nous rectifierons l’acier à l’aide d’une meule à gros grain puis à grain fin pour obtenir un tranchant très net. C’est ce que nous appelons les 3 étapes de l’affûtage. Ce processus est le fruit des nombreuses années d’expérience de KAI », explique M. Sato.

Sayaka Matsui inspecte les lames, vérifiant visuellement les éventuels défauts ou mauvaises finitions sur le tranchant. « Nous vérifions 70 000 feuilles à l’heure », explique Mme Matsui. « J’ai une bonne vue ». Son attitude fait montre d’un grand professionnalisme, ce qui est la marque de fabrique de KAI.

Ryosuke Ito est chargé du durcissement des lames après l’inspection. Il utilise un nouveau procédé développé par KAI appelé « Plasma Ion New process by KAI (PINK) » pour le revêtement d’un alliage de titane et de fluororésine. « Grâce à cette dernière étape, la capacité de rasage et la durabilité du rasoir sont grandement améliorées », souligne M. Ito. « Les lames terminées sont envoyées vers d’autres sites de KAI comme Shanghai, le Vietnam ou l’usine d’assemblage de Senbiki ». Ils nous ont expliqué qu’ils voulaient développer la formation des ressources humaines et de nouvelles façons de partager les connaissances. Nous avons ressenti cette jeune énergie qui propulse KAI vers l’avenir.